Ce troisième dimanche de l’Avent est appelé « Gaudete ». Ce mot latin signifie « réjouissez-vous ! ».
Mais de quoi pouvons-nous nous réjouir en cette conjoncture si morose. Je ne pense pas seulement aux guerres ou aux problèmes économiques et climatiques. Je pense aussi à la perspective de ces lois mortifères par rapport à la fin de vie et à l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution. La « culture de mort », comme l’appelait Jean-Paul II, continue son chemin dans nos sociétés déchristianisées qui, dans l’abondance et la technique, ont perdu le sens de la vie, ont perdu tout simplement la joie, la remplaçant par le plaisir et le bien-être.
Car, de joie, il n’y en a vraiment qu’une : nous sommes sauvés ! Et cela, nous le devons au Christ qui est venu demeurer parmi les hommes, qui est ressuscité et qui reviendra dans la gloire. Ce jour-là, il n’y aura plus de larmes ni de peurs. Le Seigneur vient ! « Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m’a vêtu des vêtements du salut. » (Is 61)
Notre joie profonde du Christ, lumière de nos vies, est une étoile qui brille dans l’obscurité de notre monde. Que la venue du Christ à Noël rallume notre flamme !
« Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance. » (1Th5). Et saint Paul ajoute : « n’éteignez pas l’Esprit ».
Oui : n’éteignons pas l’Esprit ; qu’il nous donne la joie que nul ne pourra nous ravir !
François Lainé +
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